samedi 1 septembre 2012

Les naufragés de septembre

Retour de vacances. De vacance.
J'avais fais, un jour, un texte sur les chansons qui parlent de septembre : Septembre rose, Septembre en attendant, Pâle septembre. Le Septembre de Barbara et celui des Wriggles.

J'ai passé des journées si diverses et si riches que je ne sais vous en dire plus. Si ce n'est que je me sens légèrement différente de celle que j'étais en juin. Infimement. Mais quand même.

Premier Septembre. Entorse. Prendre conscience du poids de la solitude lorsqu'on vit loin. Loin parce que les proches, justement, ne le sont plus géographiquement. Loin parce que le travail ne se rejoint qu'en voiture. Loin parce qu'immédiatement, il ne faut compter que sur moi-même ou sur la bienveillance des inconnus. Quoiqu'on en dise, ce n'est pas toujours facile.

En revenant, dans la voiture, alors que mon pied avait du mal à appuyer sur l'accélérateur, il y a eu la lumière, celle qui perce les nuages et que l'on voit tomber en rayons, qui donne la sensation du divin, même sans la foi. Et la voix d'Ariane Mnouchkine, des artistes du théâtre du soleil me rappellent à ma vocation première, ma passion première.

"Juste le temps de battre des cils
Un souffle, un éclat bleu,
Un instant, qui dit mieux ?"


Demain, dimanche. Encore un peu.

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