dimanche 22 avril 2012

"Et quelques fascisants autour des 20%..."

Des chiffres, des tableaux, des mots qui s'étripent et se coupent. Et des images de liesse qui me laissent interdites. Beaucoup de choses m'occupent, mais pas la réjouissance...

mercredi 18 avril 2012

"Le Lent Demain"

Voilà qu'une fois encore, une bêtise rendit à la langue toute sa poésie et tout son sens.
Me voilà rêveuse soudain, pensive devant la copie de 6e. Je songe au temps qui s'étire dans sa très longue chaise et l'impatience des enfants. Que c'est loin, ce "un jour", ce "plus tard".
Ce lointain, lent, demain.

jeudi 12 avril 2012

(...)

Le silence ce soir me laisse un peu moins forte.
Pas que ce soit grave, non.
Mais un peu triste quand même.

J'aurais bien aimé qu'on pense, ce soir, au poids du silence.

mercredi 11 avril 2012

Giboulées

Aujourd'hui, en partant sur la route que je préfère, il faisait très beau d'un côté de la route et très sombre de l'autre. J'ai ri toute seule de me dire que ça me ressemblait, ce temps d'Avril. En rentrant bien plus tard sur la place, le pare-brise était encore tout arrosé et les murs luisaient au soleil. 
Ce qu'il y a de bien avec les giboulées, c'est que la pluie ne dure jamais. 





lundi 9 avril 2012

Mue

Lors de cette mue qui fait de moi, à certains égards tout au moins, une adulte ou quelque chose d'approchant, j'ai l'impression de régresser, de  reprendre des attitudes de petite fille. En ce moment, un rien me fait monter la mer aux cils, et j'ai les pupilles toutes diluées de ce chagrin, de cette sorte de terreur sans nom comme en ont les enfants qui se sentent à découvert. 
Je n'oserai jamais l'avouer de vive voix, jamais en présence de ma chère fierté de femme seule et indépendante, mais que ne donnerais-je pas pour une paire de bras et une voix pour promettre, même si c'est pas vrai, même si c'est pas comme on voudrait, que d'une manière ou d'une autre, ça ira. 
Pour une autre force que la mienne dans le dos, à supporter cette année, à pouvoir en rire. 
"Ça ira, vas-y ça ira, ça ira..."
Il est épuisant, à la tombée de la nuit, de se rassurer soi-même, encore et encore.