vendredi 22 avril 2011

An early end...

... for now anyway !

I may write to you someday, maybe, if...

Take care and thanks for coming ;)


(cet espace s'autodétruira d'ici quelques jours)

jeudi 21 avril 2011

Désert

Vous aussi vous entendez souffler le vent ?
  Is there anybody out there ?

mercredi 13 avril 2011

La Rapporteuse #8 La marelle

"La marelle sur le trottoir pousse pousse mon caillou noir 
La marelle s'ennuie le soir quand les enfants sages font leurs devoirs
La marelle sur le trottoir à la craie rose sur goudron noir
La marelle sur le trottoir qui raconte sa petite histoire 
La marelle nous donne l'espoir d'aller jusqu'au ciel sans jamais s'assoir 
Ppousse pousse mon caillou noir depuis la terre il faut bien y croire 
La marelle sur le trottoir les gens marchent dessus sans la voir
A la craie rose sur goudron noir elle s'effacera comme les histoires 
Quand la télé brille le soir pour la marelle il n y a plus d'espoir"
 Anne Sylvestre
D'abord, parce qu'il va y avoir la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne ce week-end et que j'ai hâte. 


Ensuite, j'avoue, je connais presque par cœur Les Fabulettes en couleur d'Anne Sylvestre. 

Outre que j'y ai passé des heures, de la joie, de l'émotion, parfois des larmes
Outre que chaque chanson me rappelle confusément qui j'étais il y a des années
Outre que le corps est parfois tout ce qui me raccorde
Outre que j'aimerais ne pas penser à Proust en disant cela
Outre que la plume d'Anne est fabuleuse
Outre que les enfants n'y sont pas pris pour des demi-êtres, incapables de profondeur et de mélancolie...

Je viens de réaliser combien il y a dans cet album des traces de ce que je suis. De ce que j'étais. De ce que je ne savais pas que j'allais être. Et la marelle. J'ai écrit sur la craie ces derniers mois. Je n'avais pas fait le lien, pourtant tout était là, déjà plein, et il a fallut tout réinventer, se faire ré-éclore, se réapproprier sans cesse. Je pourrais dire pareil pour la danse, la sororité. je comprends mieux pourquoi cette photo sur le mur jaune, face à mon bureau. Tout était écrit, pas pareil. Les intempéries, le temps effacent et puis, cela revient, autrement, quand même. Comme si c'était nouveau. Et ça l'est. Cela revient, chaque fois. Différent. Pareil.
A la craie.

vendredi 8 avril 2011

La Rapporteuse #7

"Tanzt, tanzt sonst sind wir verloren"

(©NFP (Warner))
Cinémazée vie

Et, comme de par hasard, c'est de danse, de Pina Bausch qu'il s'agit. Bah tient ! 
Pina de Wim Wenders est sorti mercredi, j'y ai marché, vite, hier en fin d'après midi... Bah tient. 

Le documentaire, en 3D, était prévu depuis longtemps, Pina avait choisi quatre pièces et puis la mort s'en est mélé, juste avant les premiers essais. Wim Wenders a finalement de décidé avec la compagnie du Tanztheater Wuppertal que si ce film ne se faisait pas avec Pina, ils le feraient tous ensemble pour Pina. Entre images d'archives et reprises de chorégraphies dans des lieux insolites, que la danse vive, encore, quand même. 

Sans doute l'hommage donne à l'ensemble  une émotion particulière. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus frappé. C'est cette manière de filmer, au niveau des corps, leurs tensions, déchirure, leurs os, leur grâce. Là où être animé semble prendre sens. Filmer la danse pas seulement pour en rendre compte. Pour nous emmener, aussi, assis, à danser. La 3d donne à l'écran la profondeur de la scène, sans qu'on oublie qu'il y a l'écran, les changements de plans, de niveau, de regards. Sans que rien ne soit figé. Ce film était une sensation si intense... Le rappel profond du corps, de l'instant. 

J'ai eu la sensation en sortant que je n'avais pas tout à fait le même corps, et que je ne regardais pas celui des autres exactement pareil. C'est déjà beaucoup, non ?



"Dansez, dansez sinon nous sommes perdus" Pina Bausch

mardi 5 avril 2011

Spring breaking heart-beats !

Femi Kuti - Day by Day (probablement mon morceau préféré de Femi)
A noter : le remix de Chinese Man, pas mal du tout
 

A propos de Chinese Man, un joli remix du pudding à l'arsenic (culte et over culte - abite omnes in malum cruciatum)

Wax Tailor - Que sera

Et enfin, puisque tout ça était très "Chinese Man" : I've got that tune

Le Tourni

C'est un peu épuisant cette année.
l'emploi du temps change tous les deux mois, je dois concilier concours et enseignement, et lucky me, contrairement à d'autres je n'ai pas de mémoire à gérer par dessus.
Alors voilà, j'ai dit bonne route à mes élèves, parce que oui, quelque part ce sont quand même un peu mes élèves, alors qu'eux m'ont tendu un rasta fish signé de leurs petites (mais ô soulagement, ils l'ont fait dans le cours d'un autre prof). Oui parce que je suis partie un premier avril....
J'ai retrouvé avec ennui, avec colère, avec lassitude les bancs de l'université pour une pseudo formation et les attaques des moustiques dans l'appartement de nuit.

Mais heureusement au milieu de tout ça, pour la joie, il y a eu l'amour dans une usine à poisson, beaucoup de vélo sous le ciel en citronnade, des agneaux au milieu des montagnes, une dizaine de parties de Piou Piou, La petite sorcière du tonnerre et des 7 familles avec L. Une grande partie de balle aux prisonniers juniors et seniors mélangés. Des petits bouquets de fleurs dans la main de R., des aubépines, et des petites grenouilles qui me ramènent autant vers l'Irlande que vers la Slovénie.
Des toiles d'araignées, disais-je.
Pour la joie, disais-je.

Alors, ça va, je veux bien du tourni, tounicoti, tournicotons, encore même sous la pluie.

vendredi 1 avril 2011

Ils sont fous...

Alors que je me prépare à un match tendu avec certains élèves n'ayant pas digéré leur note, je corrige un paquet de copies d'interros sur la poésie...

Et là, stupeur...
Tremblements...

Fou rire...

Un élève ayant fini en avance m'a fait un "où est Charlie ? " sur sa copie et ce n'est pas tout  car ce Charlie "c'est un vicieux" (sic) je dois aussi retrouver son bonnet sa canne, ses lunettes, son oeuf de Pâques et sa bouteille d'eau !

Ils sont fous !