mardi 22 mai 2012

Carnet incarné


 Voilà que le coeur bat trop vite car le carnet n'est plus sous la main ni sous le regard. Les doigts cherchent, fouillent, avec les yeux, ils sont quatre en marche pour faire taire l'angoisse qui s'enracine. Et si ? Et si ? Il ne faut pas y penser, pas y penser sous peine de sentir un peu de chair s'écorcher, un ventre se creuser. Pas y penser, pas y penser parce que sinon il va pleuvoir trop fort. Pas y penser, pas y penser. A force de n'y pas penser je ne fais plus que ça. Et si, et si, et si... Pas y penser, pas y penser pashi pensé pahipensé pahipensépahi... Les mots ne sont plus que des tempes qui battent, qui implorent. 


Que se passe-t-il si on perd des squelettes ? 









3 commentaires:

mélie a dit…

retrouvé(e) ?

Sept heures a dit…

J'espère que tu l'as retrouvé, sinon j'espère qu'il était peu rempli.

Si c'est pour arreter le temps, je peux en trouver un autre =)

Félixe Blizar a dit…

Non, pas retrouvé... J'aimerais bien dire "pas encore"...

Pour arrêter le temps, il s'est blotti à l'abri, donc bien là, ouf ! :)