jeudi 9 décembre 2010

La Rapporteuse # 3 mais pas que... Crépitements

"Quand vous me rendrez visite
  Oh, n'arrivez pas trop vite
  De votre pays si loin
  S'il vous plait, quoiqu'il arrive
  Mon ami de l'autre rive
  Surtout prévenez moi bien
  Annoncez votre venue
  Il faut que je m'habitue
  A l'idée de vous revoir
  C'est si bon de reconnaître
  L'écriture sur la lettre
  Que l'on vient de recevoir
  C'est si doux de la relire
  De la respirer, de rire
  En tournant dans la maison
  Et s'asseoir soudain plus calme
  Pour approcher de la flamme
  Ses ailes de papillon
  Je regarde la fenêtre
  Où vous allez apparaître
  J'y cogne comme un oiseau
  Un bruit de pas qui approchent
  Et soudain contre la cloche
  Vos trois coups comme un cadeau
  Tout cela que j'imagine
  C'est un ruisseau qui chemine
  Dans le désordre du coeur
  Permettez que j'en profite
  Après tout ira si vite
  Quand viendront le jour et l'heure
  S'il voue plaît quoi qu'il arrive
  Mon ami de l'autre rive
  Surtout prévenez-moi bien
  Non, n'arrivez pas trop vite
  Quand vous me rendrez
visite
  De votre pays si loin"



Cette chanson de Michèle Bernard me trottine dans la tête alors que j'ai envie de battre des mains, des pieds. Peut-être même de ma laisser aller à un petit cri aigu de fille. hiiiiiiii. 
L'attente. 

Joyeuse.
J'aime les surprises, ne vous y trompez pas. Mais sentir venir la joie des retrouvailles, l'impatience, et me coucher le sourire aux lèvres en pensant "ça y est, c'est demain"... c'est... hiiiiiiiiiiii.

2 commentaires:

Lumi a dit…

pourquoi ? pourquoi partout pas de galets dans tes mimines ?
moi j'aime beaucoup le look, le style, la mélancolie, tout ça. alors je jette des galets dans la mare. na.
et M6eme le renard du petit prince il le dit : préviens-moi, comme ça je pourrai me délecter à l'avance. et ô combien il a raison...

Geai a dit…

Pour ces bouts de pierre qui roulent un peu partout ici. Il y a l'amour du geste simple : prendre des cailloux dans sa main. Etre en contact avec le minuscule, le dur, les choses qui nous entourent. Je saurais mal l'expliquer. Et puis j'ai beaucoup "côtoyé" ces deux dernières années un poète très "minéral", Guillevic, et ça me reste, cette envie de sculpture jusque dans les mots... Cette envie de menhirs comme de cailloux.
Merci d'être passé et d'avoir laissé un éclat à l'édifice.

"Si un jour tu vois
Qu'une pierre te sourit

Iras-tu le dire ?"

Guillevic