La vie a souvent tenu à des choses minuscules cette année. J'avais peu de choses et dans gens auxquels me raccrocher immédiatement. J'ai donc jeté mes fils sur tout ce qui m'a apporté un peu d'enthousiasme ou de réconfort. La beauté des environs immédiats, la lumière, les nuances de vert, une chanson, un poème, un carnet, un verre de vin en corrigeant des copies. De quoi se rappeler encore et toujours que le beau n'est ni inutile ni superficiel. Et le résultat est là aujourd'hui, plus léger, plus facile, moins douloureux. Voici quelques sourires, flous, pris dans l'instant au téléphone à partager avec vous.
Les oiseaux de Knar autour de Lyon, qui étaient le long du chemin de fer vers Sainté, qui étaient vers celui qui passait au nord de l'appart' partagé avec la coloquinte, qui étaient sur le périph', et qui me donnent toujours l'impression de rentrer à la maison
Les fabuleux bocaux de l'apothicairerie
Les crocus du café Charbon, le mercredi, après les copies et avant le cinéma
La lampe imparfaite mais chaleureuse
Le petit pub au bord de l'eau
Le retour au village
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